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Le repos, tant en cyclisme sur asphalte qu’en cyclisme en salle, est essentiel pour favoriser une bonne récupération, ainsi que pour éviter les blessures et avoir de l’énergie pour la séance suivante, parmi de nombreuses autres raisons que nous détaillons dans cet article. Cela doit également être complété par une bonne alimentation et un entraînement professionnel -sans aucun doute, ce sont les trois aspects les plus importants dans la préparation de tout athlète-. En ce qui concerne le cyclisme, le repos et sa pertinence, il est également important de noter qu’il existe deux types de repos différents, qui varient en fonction de la situation. Dans cet article, nous parlerons de l’importance du repos dans le cyclisme, de sa durée et des différents types de repos.
Les avantages du repos dans le cyclisme
Se reposer du cyclisme, et de l’activité physique en général, est essentiel pour de nombreuses raisons, comme nous l’avons mentionné dans l’introduction. Il y a une chose qu’il faut toujours garder à l’esprit, c’est que le repos est la clé du progrès, car sans repos adéquat, il n’y aura pas de surcompensation. En d’autres termes, il n’y aura pas d’équilibre entre l’entraînement et la période de récupération qui permettrait à l’organisme de dépasser son niveau de performance par rapport à la dernière séance d’entraînement. La récupération est vitale pour l’organisme et un effort constant peut entraîner une fatigue rapide. Les principaux avantages d’un repos réparateur et les raisons pour lesquelles il faut y prêter attention sont les suivants :
- Amélioration des performances : grâce au principe de supercompensation. De plus, le cycliste aura une plus grande capacité de concentration et une bonne humeur, ce qui influence également les résultats. D’autre part, l’apparition de la fatigue sera réduite.
- Prévenir les blessures : il vous aidera à récupérer les muscles et les tissus endommagés, en particulier si vous avez subi un entraînement intensif et exigeant. Si les muscles ne se régénèrent pas et sont soumis au même niveau d’exigence, il y a un risque de blessure. De plus, un repos adéquat en cyclisme permet d’éviter de compromettre sa santé en souffrant de surentraînement et de ses principaux symptômes.
Qu’est-ce que le temps de repos en cyclisme ?
Après avoir clarifié les principaux avantages, il est important de clarifier ce que devrait être la période de repos dans le cyclisme, et pour ce faire, vous devez garder à l’esprit qu’il existe deux types de repos différents (en fonction de la durée et de la situation). Bien entendu, il convient de prendre en compte les deux.
Le repos actif en cyclisme
Le concept de repos actif en cyclisme fait référence à la régénération musculaire active. En d’autres termes, il s’agit de se reposer sans cesser de pédaler. Cependant, cela peut être une arme à double tranchant et, bien que cela soit devenu très à la mode de nos jours, il faut garder à l’esprit que pour qu’une récupération active ait lieu, il est essentiel de travailler à faible intensité, avec des séances d’entraînement très douces et de courte durée. En cyclisme, un repos actif ne doit pas dépasser 60 ou 90 minutes si l’on roule sur route, ni avoir une intensité aérobie moyenne ou élevée, mais faible. Cela correspond à la zone de puissance 1, qui est également utilisée pour l’échauffement (c’est-à-dire en dessous de 55% de notre puissance seuil).
Avec ces types de pauses, la récupération est réelle. Elles sont très intéressantes si, par exemple, vous avez fait beaucoup d’exercice la veille. En effet, il est courant que le corps se sente mieux en bougeant et qu’il souffre moins de douleurs musculaires qu’en restant allongé toute la journée. Toutefois, cela dépend de nombreux facteurs et de l’individu, par exemple si vous entrez dans une phase de surentraînement – auquel cas il est conseillé d’analyser les symptômes et de consulter un spécialiste dès que possible. La clé d’un repos cycliste actif est de connaître son corps, ses limites et d’être attentif aux signaux qu’il vous envoie.
Repos total en cyclisme
Le repos total en cyclisme est nécessaire à la fin d’une saison (si vous êtes un cycliste professionnel), et il n’est pas négociable. C’est-à-dire qu’il doit être effectué sans faute et le plus recommandable, comme le soulignent les spécialistes, est qu’il soit effectué avec une pause d’au moins 15 jours. De plus, cette période de repos total en cyclisme servira à régénérer complètement le tissu musculaire, à détendre le corps et vous pourrez même masser les zones les plus sollicitées, comme les muscles des mollets. Elle génère également un surplus calorique qui vous permettra de mieux affronter vos prochaines routines.
Repos dans l’entraînement cycliste en salle : quand doit-on s’arrêter ?
Si vous vous entraînez à la maison sur un vélo d’intérieur ou un bike trainer, il est également essentiel de prêter attention au repos (pour les raisons mentionnées ci-dessus). Dans ce cas, les deux types de repos expliqués au point précédent entrent en jeu de la même manière. Tout d’abord, il est important de garder à l’esprit que les conditions du cyclisme en salle sont différentes de celles de l’extérieur, ce qui se traduit généralement par une élévation plus rapide de la température corporelle. Les séances sont donc plus courtes. Il est préférable de ne pas dépasser 60 minutes (échauffement et retour au calme compris) pour une séance de cyclisme en salle. En termes de fréquence, un maximum de 3 fois par semaine est recommandé. Cependant, tout dépend de votre niveau. Les cyclistes professionnels sont capables de supporter une intensité plus élevée et peuvent donc combiner un entraînement intense avec un repos actif le lendemain. Dans ce cas, il est toutefois recommandé de se faire aider par un professionnel qui pourra suivre vos résultats afin d’éviter le surentraînement tant redouté.
