La musique joue un rôle très important dans notre vie et présente de nombreux avantages, tant pour nous détendre que pour nous aider à nous concentrer et, bien sûr, pour améliorer notre humeur et nous motiver lorsque nous pratiquons un sport. Ce dernier point est très intéressant dans le cadre du cyclisme en salle, car il nous aidera grandement à améliorer nos performances pendant la séance. Bien sûr, chacun a ses propres préférences musicales, mais la musique de vélo d’intérieur présente certaines caractéristiques spécifiques qu’il est conseillé de prendre en compte afin d’en tirer le meilleur parti et d’améliorer votre motivation.
La musique de cyclisme en salle : sa fonction principale et ses principales caractéristiques
La musique est devenue un outil essentiel dans de nombreuses disciplines sportives, et le cyclisme en salle ne fait pas exception. Qu’il s’agisse de séances individuelles ou de cours collectifs guidés, l’accompagnement musical améliore les performances et la concentration et transforme l’effort physique en une expérience plus stimulante. Très similaire à la musique utilisée dans les séances de spinning, la musique pour le cyclisme en salle a une fonction spécifique : définir le rythme de pédalage, synchroniser l’intensité des intervalles et maintenir la motivation à un niveau élevé. Dans le cyclisme en salle, chaque étape de l’entraînement est associée à une cadence de pédalage spécifique, mesurée en tours par minute (RPM) et en intensité ou en puissance. Le choix de la musique ne peut donc pas se faire au hasard. Elle doit être soigneusement pensée pour accompagner et améliorer chaque phase de l’entraînement, de l’échauffement initial à la phase finale de récupération.
La principale caractéristique de la musique de cyclisme en salle est qu’elle doit être adaptée au rythme de pédalage. Cela signifie que le tempo de chaque chanson (ou la vitesse de la composition) doit correspondre à la cadence fixée pour chaque intervalle. Par exemple, une chanson à 60-70 BPM (battements par minute) peut convenir à des sections lentes et à haute résistance, telles que les montées ou les escalades. En revanche, pour les sprints ou les phases de pédalage rapide, il faut des chansons à 90-100 BPM, voire plus. En d’autres termes, la musique, dans ce contexte, fonctionne comme un métronome émotionnel et physique. Elle guide le cycliste, fixe la cadence et l’aide à maintenir une intensité constante sans dépendre exclusivement de signaux verbaux. Lorsque le rythme de la musique est bien synchronisé avec la phase d’entraînement, il y a une connexion presque automatique entre le corps et le son. C’est ce que l’on constate en s’entraînant avec les principaux simulateurs de cyclisme, comme BestCycling avec ses différentes sessions guidées et pour lesquelles vous pouvez trouver des coupons chez ZYCLE.
Structure de la musique de cyclisme en salle en fonction des phases d’entraînement

Une séance de cyclisme en salle se compose de différentes phases, et chacune d’entre elles nécessite une approche musicale différente. Bien entendu, nous parlons ici de manière générale de la façon dont une séance peut être structurée, mais tout dépend de l’objectif principal de la séance ainsi que de sa durée.
Musique pour le cyclisme pendant l’échauffement
La musique doit être modérée et progressive, avec un tempo moyen (80-100 BPM) qui facilite l’activation des muscles et prépare le corps en l’échauffant. Les musiques douces avec un rythme régulier sont idéales.
Cyclisme d’intérieur : musique sur des intervalles en montée ou travail de force
Ici, le tempo diminue légèrement (60-80 BPM), mais la musique devient plus intense et puissante, avec des basses puissantes et des rythmes réguliers. Ce type de musique aide à maintenir la concentration et à soutenir un pédalage fort contre la résistance.
Sprints ou phases d’accélération
Pour ces phases, recherchez des chansons au tempo élevé (100-130 BPM) qui génèrent un regain d’énergie immédiat. La musique électronique, la pop rapide, la techno ou le rock dynamique sont de bons alliés.
Récupération active ou cool down
Dans ces phases, l’intensité du pédalage (et la résistance) est réduite et s’accompagne d’une musique à tempo moyen ou élevé (70-90 BPM), avec une atmosphère plus détendue mais toujours rythmée. La musique, dans ce cas, a pour but de nous aider à récupérer progressivement notre pouls et de nous préparer à la section moyenne ou intense suivante.
Musique de vélo d’intérieur pendant la récupération et les étirements
Le tempo baisse sensiblement. La musique doit être douce, mélodique et relaxante, pour permettre au corps et à l’esprit de revenir à un état de repos. Les ballades douces, la musique d’ambiance ou la musique de relaxation sont de bons choix.
Genres musicaux les plus couramment utilisés pour le cyclisme en salle ou le spinning
Le choix du genre musical dépend du type d’entraînement ou du style du cours de spinning. Toutefois, certains genres musicaux sont particulièrement bien adaptés aux exigences du cyclisme en salle. Ce sont les plus couramment utilisés :
- La musique électronique (house, techno, trance) : elle est très appréciée dans la plupart des entraînements de cyclisme en salle et dans les cours collectifs de spinning. Ses bases constantes, sans interruptions brusques, et son tempo régulé permettent une synchronisation presque parfaite avec le RPM.
- Pop et danse commerciale : idéales pour maintenir la motivation, en particulier lors de séances plus ludiques.
- Rock énergique ou alternatif : utilisé dans les sections de force ou d’endurance pour donner un élan émotionnel à l’effort physique.
- Hip hop et reggaeton : bien que moins courants, ils peuvent être utilisés dans les phases de vitesse ou de récupération, à condition d’être réglés sur le bon tempo.
Comment créer une bonne playlist de musique pour le cyclisme en salle ?
Comme nous l’avons indiqué dans l’introduction, il ne s’agit pas seulement de jouer la musique que l’on aime, mais de sélectionner des morceaux dont le nombre de battements par minute (BPM) est cohérent avec la cadence de pédalage souhaitée. Il existe aujourd’hui des applications et des plateformes qui permettent d’identifier le BPM exact de chaque chanson, ce qui facilite cette tâche et garantit que le rythme musical accompagne naturellement l’effort physique. Il est également essentiel d’alterner des moments de forte intensité avec d’autres de récupération active. Un entraînement bien conçu avec des changements de rythme qui respectent les différentes phases, permet au corps de récupérer avant de se pousser à nouveau au maximum. Ce contraste est non seulement efficace d’un point de vue physiologique, mais il permet également de maintenir l’attention et d’éviter que la séance ne devienne monotone.
Les transitions douces entre les chansons sont un autre aspect à garder à l’esprit. Des coupures brusques ou des changements trop radicaux peuvent briser la concentration du groupe ou du coureur individuel. L’utilisation de mixes bien orchestrés, ou même d’outils DJ ou d’applications qui régulent le tempo, améliore la fluidité de la session. Enfin, il est fortement recommandé de mettre à jour la liste de lecture régulièrement. L’introduction de nouveautés permet de maintenir l’intérêt et d’éviter la routine. Introduire une ou deux nouvelles chansons par semaine peut suffire à apporter de la fraîcheur sans déstabiliser la structure habituelle de votre entraînement.
